Arbres les plus communs des parcs tanzaniens |
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ARBRE A SAUCISSES (Kigelia africana) |
C’est un arbre de grande taille (10 à 15 m) que l’on peut trouver dans le Serengeti. Ses longs fruits caractéristiques (jusqu’à 1 m) sont réputés non comestibles pour l’homme. Ils pendent en grappe des branches et l’on peut encore voir les tiges longtemps après que les fruits soient tombés. On vous conseillera en plaisantant de ne jamais installer votre campement sous un arbre à saucisses, car si la chute d’un fruit de 5 kg ne vous a pas écrasé, ce sont les éléphants qui le feront quand ils s’en approcheront pour les ramasser !... Egalement selon une croyance locale, si vous accrochez les fruits de cet arbre dans votre maison, celle-ci sera protégée des vents tourbillonnants. |
BAOBAB (Adamsonia Digitata) |
Selon une légende africaine, le “Grand Esprit” a donné à chaque animal un arbre à planter. Le baobab fut assigné à la hyène qui négligemment le planta tête en bas et «c’est pourquoi ses branches ressemblent à des racines noueuses». Après une introduction aussi mystérieurse, Bash déroule le cycle de vie de ce majestueux bastion de la savane africaine. Pouvant atteindre 25 m de haut et 12 m de diamètre, ces géants “survivent pratiquement à tout sur la terre”, leur durée de vie dépassant en effet 1000 ans. Leur silhouette imposante se dresse fièrement au milieu des plaines. En fin de vie, l’arbre meurt et s’écroule sur lui-même, comme un tas de ruines mais «Une graine s’échappe, un nouveau baobab naît et le cycle de la vie continue ». Les illustrations réalistes et aquarelles de Bash permettent de saisir la beauté et la vie de ces paysages. |
FIGUIER ETRANGLEUR (Ficus thonningii) |
Le Figuier Etrangleur commence sa vie comme une modeste plante (semblable à de la vigne) qui après avoir choisi un arbre comme hôte va s’épaissir en produisant tout un réseau de racines aériennes. Celles-ci vont étrangler peu à peu l’arbre hôte. La particularité de cet arbre par rapport aux autres figuiers réside dans le fait que la partie inférieure du tronc est noueuse là où elle s’attache à son hôte alors que la partie supérieure est lisse. C’est un arbre que l’on trouve autour des kopjes et rivières du Serengeti. A noter deux imposants figuiers près du Serengeti qui sont importants dans la culture Maasaï : l’arbre "Tree Where Man was Born" au Loliondo sud, et le "Ancestor Tree" près d’Endulin, au Ngorongoro. |
WILD DATE PALM (Phoenix reclinata) |
Les palmiers sont des monocotyledones avec les nervures des feuilles parallèles et dont la famille est parente de celle des bananiers, lis, orchidées.
Le Wild Date Palm est le plus commun des arbres natifs de la région et pousse le long des rivières et en terrain humide. Bien que d’un goût horrible, les fruits sont comestibles, et la sève épaisse et sucrée, après un process de transformation devient vin de Palme. Profitez de l’ombre bruissante et parfumée d’un tel palmier pour un moment de détente ! |
EUPHORBE CANDELABRE (Euphorbia candelabrum) |
L’Euphorbe Candélabre est un arbre commun dans l’Ouest et le Nord du Serengeti. Comme toutes les Euphorbes, l’Euphorbe Candélabre se casse facilement ; à l’intérieur le latex, un liquide blanc très toxique qui apparaît à la cassure. Une goutte provoque des irritations ou brûlures de la peau et est très dangereux pour les yeux. La population locale plante cet arbre comme barrière défensive pour protéger le bétail des attaques des prédateurs. On peut voir quelques cercles plantés d’Euphorbes Candélabres dans le parc du Serengeti, là où se trouvaient des installations saisonnières avant la création du Parc. |
COMMIPHORA (Commiphora africana) |
Il est facile de différencier le Commiphora de l’Acacia en raison de la couleur de son écorce jaune/légèrement bleutée. IL y a plusieurs espèces de Commiphora dans le Parc du Serengeti mais le Commiphora Africana est le plus commun et il est même l’espèce dominante dans la partie Est du Parc. La médecine locale utilise l’écorce, les racines et les baies de cet arbre pour divers traitements, notamment pour soigner les douleurs d’estomac, les problèmes de foie, les maux de ventre et l’urticaire. |
YELLOW FEVER TREE (Acacia xanthophloea) |
L’acacia xanthophloea est commun dans les zones humides, notamment du lac Manyara, et le long des rivières. Les premiers colons arrivés au Kenya ou en Inde ayant constaté que les milieux humides favorisaient les maladies, accusaient cet arbre plutôt que les moustiques de propager fièvre et malaises et ont donc dénommé cet acacia le « Yellow Fever Tree ». |
UMBRELLA TREE (Acacia tortilis) |
C’est l’arbre symbole de l’Afrique. Les Acacia tortilis déploient leur cime aplatie caractéristique des plaines du Serengeti. De petit buisson il peut atteindre 21 m de hauteur. Comme les jeunes plants sont appréciés des éléphants et ne survivent pas aux incendies, ces arbres n’ont pu se reproduire que deux fois dans le dernier siècle. Ainsi l’âge des Acacias tortilis du Serengeti est de 20 ou 100 ans. |
WHISTLING THORN (Acacia drepanolobium) (Ant-galled Acacia) |
Cet arbre plutôt curieux a une hauteur moyenne de 2 m et pousse sur des sols saturés. Il est couvert de longues épines dont certaines ont à la base des bulbes creux abritant des fourmis piqueuses. Il y a interaction car l’arbre fournit abri et nectar aux fourmis qui le protègent de l’appétit des herbivores ! Il a été donné à cet arbre le nom de Wistling Thorn en raison du sifflement que fait le vent traversant les bulbes troués par les fourmis. |
BALANITES (Balanites Egyptian) (Desert Date) |
Il est facile de distinguer le Balanite de l’Acacia en raison de ses épines vertes. C’est un arbre très résistant et dont l’écorce épaisse le protège des incendies. De plus, il est d’un apport précieux pour la population locale car il fournit fruits (ressemblant aux dattes) et huile extraite des graines, très riches en vitamines. Les fruits peuvent être consommés crus ou grillés. |
TOOTHBRUSH TREE (Salvadora persica) |
Le Salvadora persica est un petit arbuste avec un tronc tordu et de longues branches en arche caractéristiques. La population locale utilise ses branches fibreuses comme brosse à dents, après en avoir mâché une extrémité. Ces tiges permettent non seulement d’assurer une bonne hygiène dentaire mais leurs propriétés chimiques seraient efficaces pour lutter contre les caries dentaires. Les sourires des locaux en sont la preuve ! |